Les Vosges
Les Vosges, première chaîne de montagne traversée. Des montagnes qui comptent beaucoup pour moi, après ces dernières années passées en Alsace.
Les Vosges culminent à une altitude relativement basse. Le Grand Ballon et ses 1424m marque son point culminant. En réalité, vous avez trois sommets principaux, qui méritent chacun d'aller y jeter un œil : le Honneck (1363 m), le petit Ballon (1272m) et le Grand Ballon (1424m). Une très belle randonnée de quelques jours peut par ailleurs être envisagée, permettant de relier le Petit Ballon au Honneck, par les lignes de crêtes, avec un départ de la Vallée de Munster (de Metzéral, accessible en train ou bus).
Ces montagnes sont belles, tranquilles et agréables. Sans grandes difficultés, les Vosges représentent sûrement l'un des massifs montagneux français le plus adapté à la découverte de la randonnée. Les terrains sont variés, bien balisés. Le Club Vosgiens met à disposition de nombreux refuges non-gardés tout le long du chemin, de sorte que vous pouvez trouver sans difficulté un abri, qu'importe l'endroit où vous vous situez.
Attention tout de même, car même si les conditions météos sont particulièrement favorables en été, en hiver il peut y faire froid, même très froid (le minimum vécu fut de -15°C) : il faut donc y être préparé, et bien entendu, ne pas y faire n'importe quoi ! Comme d'habitude !
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Remarque : L'itinéraire démarre de Strasbourg et permet de rejoindre les Vosges. Il rattrape alors le GR5 jusqu'à Belfort. Il y a cependant quelques variantes, notamment au niveau du Honneck et du lac du Shieschrothried, pour un passage plus technique, mais qui vaut le détour !
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Jura
En réalité, il faudrait plusieurs sections distinctes pour parler du Jura et de sa traversée (la GTJ), vue la diversité de paysages rencontrés.
Tout d'abord, j'aurais tendance à dire que s'engager sur la GTJ représente un certain choix en matière de randonnée. Puisque l'on est sur des plateaux, on ressent beaucoup moins la sensation d'être perdu en pleine nature. Vous avez des habitations en basse altitude (comme toujours), mais également en hauteur. Si votre but est la rencontre, alors vous n'allez pas être déçu, surtout que les jurassiens sont adorables, accueillants et qu'on se fend bien la poire avec eux ! Si vous recherchez la solitude, alors peut-être faudrait-il prévoir autre chose.
Néanmoins, on trouve de sacrées beautés dans la région. Les Gorges du Doubs sont clairement une merveille de la nature, et je ne peux que vous les recommander ! De même, les crêtes du Haut-Jura sont sublimes : elles offrent une vue splendide sur les Alpes au loin, le lac Léman en contre-bas... Même si vous n'êtes pas très haut en altitude (Crèt de la Neige, 1720m), la vallée étant assez basse, cela vous offre de beaux paysages relativement "alpins". A découvrir aussi !
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Remarque : Cette trace permet de rejoindre Annecy à partir de Belfort, en passant par le Doubs et le Jura. Cette trace se base principalement sur le celle du GR5/GTJ. Sur la fin de la traversée, on quitte le GR5 pour parcourir la crête du Haut-Jura, splendide. Elle continue ensuite sur des crêtes et petits villages jusqu'à l'entrée des Alpes, à Annecy. C'est une variante au GR5 intéressante, surtout si comme moi, vous aviez déjà fait la première partie alpine du GR5 jusqu'au Mont Blanc.
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Les Alpes
Évidemment, les Alpes n'ont pas besoin d'être présentées, tant notre imaginaire est forgé par cette chaîne de montagnes et ses massifs.
On ne se lasse jamais de tout ce qu'il a à y découvrir : par la diversité de ses paysages, de ses climats, etc ... Je ne vais donc pas épiloguer indéfiniment, mais je ne peux que vous conseiller d'aller y faire un tour. Qu'importe l'endroit, vous ne pourrez être déçu de ce que ces montagnes apportent.
Cependant, attention, comme toutes chaînes de cette envergure, il ne faut pas rigoler avec la sécurité, l'accident pouvant vite arriver. Bien sûr, beaucoup de chemins sont largement praticables et ne paniquez pas à l'idée de vous y aventurer ! Pour les débutants, ce n'est peut être pas par là que je vous inciterais à commencer à marcher ! La première fois que je m'y suis engagé, j'ai vu beaucoup de gens très mal préparés aux forts dénivelés que représentent ce genre d'itinérance. Beaucoup de gens étaient déçus, abandonnaient devant la difficulté et finissaient par annuler leur bouffée d'air en nature. C'est dommage ! Autant commencer light et augmenter la difficulté progressivement, vous ne pourrez qu'en profiter d'avantage !
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Remarque : Cette trace est une traversée intégrale des Alpes françaises, et permet de rejoindre Nice à partir de Annecy.
La grande différence avec le GR5 est sur le début, à partir de Annecy. C'est une variante vraiment très intéressante au GR5 classique. D'Annecy, on atteint la Tournette, puis on traverse le Massif des Aravis (avec des variantes plus techniques réalisables aussi), pour rattraper quelques sentes du Tour du Mont Blanc. Le GR5 nous amène alors jusqu'à Nice.
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Le Verdon & les Calanques
Dans cette traversée de France, j'étais très attaché à passer par le Verdon, pour voir ses gorges. Je n'avais qu'un souvenir de gosse, et il fallait que j'y retourne.
Mais toutes les pré-Alpes valent le coup d'être visitées, pour sûr hein, et pas seulement les Gorges du Verdon ! Déjà, je vous conseille, dans le cas où vous passez dans le coin de Nice, d'aller faire un tour sur les crêtes du Mont Vial. Une vue splendide sur la mer d'un côté, sur le Mercantour de l'autre. Ça vaut le détour.
Les gorges du Verdon, les plus grandes d'Europe, sont à la hauteur de leur réputation. De même, cela vaut le détour. Cependant, le sentier Martel m'a quelque peu déçu, car on est en plein milieu des gorges. On manque de perspectives quelques fois, pour se rendre compte de l'immensité des paysages dans lesquels on marche ! M'enfin, si vous prévoyez de vous rendre dans la région, ne loupez pas cette promenade !
Passez également par les crêtes qui surplombent le lac St Croix, lac situé à l'embouchure des gorges. Sûrement l'un de plus beaux spectacles à voir dans le coin !
Enfin, on s'éloigne des sentes classiques pour rejoindre Cassis, et s'engage sur les si belles Calanques de Marseille. Techniques, mais vraiment superbes !
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Remarque : Cette trace suit plusieurs GR et des petites sentes non balisées. Elle part de Nice et permet de rejoindre Marseille.
1. Les Pré-alpes par de belles lignes de crêtes et de beaux villages
2. La traversée du Verdon
3. Du hors-sentier dans une végétation sec mais très belle.
4. Les calanques de Marseille
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Camargue
On ne peut toujours tomber que sur des montagnes. Alors, parfois, on change de terrain, et on dit bonjour à la mer, avec une belle traversée de la Camargue. Et même si j'étais initialement assez sceptique, je dois dire que ça m'a clairement convaincu !
La Camargue est magnifique. On se promène sur des bancs de terre entourés d'eau. La mer, bien sûr, n'est jamais loin... Il y a les manades, avec les élevages de taureaux, de belles bêtes ! Les flamants roses aussi... Et puis, cette immense plage déserte de plusieurs dizaines de km, très larges aussi, qui fait complètement oublier l’afflux de tourisme qu'il peut y avoir, dès lors que l'on est loin des villes.
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Remarque : Cette trace permet de relier Marseille à Montpellier, par des petites sentes, sur la Côte Bleue et la Camargue. C'est la première trace entièrement faite maison, sans GR.
C'est une belle randonnée, peu technique, amenant sur des chemins peu empruntés... Je vous la conseille !
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Caroux, Montagne Noire & corbières
L'arrière pays montpelliérain, avec ses terrains calcaires, son sol rouge parfois, chargé de fer, offre un très jolie spectacle. De Montpellier à Lodève, on suit le chemin de St Jacques qui zigzague entre les vallées et quelques monts de basse altitude.
Après quelques jours de marche, vous déboulez sur le massif du Caroux, qui change clairement d'échelle. Cette ligne de crête est l'une des dernières du Massif Central, et vaut le détour ! Les paysages sont assez abrupts, avec de belles falaises et des gorges qui descendent dans la vallée, 1000m plus bas. Ces crêtes sont les plus hautes de la région, et offrent ainsi un panorama assez impressionnant sur les Pyrénées. Le climat est assez capricieux là-haut : même si on est dans le sud de la France, les vents sont violents, et les températures peuvent chuter rapidement !
La montagne noire est aussi jolie à parcourir, mais je recommanderais plutôt le Caroux si vous planifiez seulement quelques petits jours de randonnée dans la région. Cependant, là aussi, vous pouvez vous attendre à de belles vues sur les Pyrénées, et de beaux bivouacs à la clef !
Enfin, on rentre dans les Corbières, dernière étape avant les Pyrénées. C'est beau, tranquille, sur des paysages calcaires à couper le souffle. On traverse aussi de magnifiques petits villages !
Les Pyrénées (HRP)
Les Pyrénées sont des montagnes mythiques qu'il faut absolument parcourir. Marquant la frontière entre la France et l'Espagne, cette traversée intégrale, de la méditerranée à l'océan atlantique, représente l'un des passage les plus techniques de toute cette expédition. D'autant que j'ai décidé de la réaliser principalement sur la Haute Route des Pyrénées (HRP) !
Contrairement au GR10 du coté français, ou au GR11 coté espagnol,la HRP est un chemin qui suit au pus près la crête frontière des Pyrénées, entre la France et l'Espagne, et donc en haute montagne. Elle passe par de nombreux cols au dessus de 3000m et la majorité à plus de 2000m.
Les paysages sont sans aucun doute parmi les plus sauvages et désert de France. On passe aisément plus d'une semaine d'autonomie entre les différents villages rencontrés sur l'itinéraire. Ce qui, compte tenu du matériel approprié à la haute montagne (crampons, ...), entraine un surpoids important.
Mais qu'importe : la HRP est surement la randonnée alpine ultime en France, tant en difficulté que par l'émerveillement que ces paysages apportent. Attention cependant, ce n'est clairement pas pour tout le monde, et je vous déconseille de vous y lancer sans un certain niveau de préparation préalable. Non pas que ce soit infaisable, loin de là ! Mais pour profiter au mieux de cette expérience, autant y aller avec l'assurance de ses capacités, pour diminuer les risques mais aussi pour profiter autant que faire se peut. :)
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Remarque : Cette trace suit principalement celle de la HRP. Enfin, une version plus ancienne, plus technique encore, avec certains passages bien aérien... Si vous suivez cette trace, faite vraiment attention et ne la suivez pas à l'aveugle !
J'attire particulièrement votre attention sur quelques passages bien techniques de cette HRP :
* Le passage sur le Port de l'Albeille (frontière Andorre/France) : en début de saison qui peut être bien plâtré. Le col pour atteindre le refuge du Fourcat doit être atteind assez tôt, car la progression est très lente !
* Tuc de Marimanya : cette ligne de crête est difficile et technique. Aucune chute n'est permise. J'ai d'ailleurs quitté la crête à l'arrache, descendant comme je peux par un couloir... A vous de voir comment vous décidez de le prendre. Une journée difficile, mais somptueuse !
* Mont Perdu (3355m) : totalement hors HRP cette section : montée raide pour atteindre le lac du Marboré, puis ascension alpine par le (reste du) glacier du Marboré et son col, pour enfin attendre la cime. Descente par la voie normale (refuge de Goritz), passage par la Brèche de Roland pour rejoindre Gavarnie. Toute cette partie est très technique, mais représente parfaitement l'idée de la HRP ! Prudence cependant !
* Col du Palais/Col d'Arremoulis : le passage de ce col marque la fin des Hautes Pyrénées. Il est difficile, sans balisage, et très technique. Soyez prudent !
Bonne Pyrénées et HRP !
(c) Eric Lascar : ces traces sont données à titre gracieux : soyez prudent et ne les suivez pas aveuglement. Elles représentent cependant des heures de travail, donc si elles vous ont été utile, pensez à faire une petite contribution pour soutenir le projet. Merci !
Cordillère Cantabrique & Galice
Après les Pyrénées, on entre définitivement en Espagne, avec l'idée d'aller à l'ouest pour rejoindre la Galice. Le chemin le plus logique à prendre dans ces cas-là serait l'un des chemins de Compostelle : soit le Camino Norte, soit le camino Francès.
Oui, mais non. Ces deux chemins passent déjà par de nombreuses routes, ce qui n'est pas le but de cette expédition. Egalement, ces deux chemins contournent une immense chaîne de montagne (plus grande que les Pyrénées !) : la cordillère Cantabrique. Ce sont des montagnes relativement faciles à parcourir (en comparaison de la HRP), mais vous êtes dans un trou paumé en permanence. Ici, on oublie le tourisme de masse de montagnes, et ça fait du bien !
Il y a bien entendu les Picos de Europa, plus hautes montagnes de la chaîne, culminant à plus de 2700m. Ce sont des monts escarpés, très particuliers, où l'approche doit être relativement méticuleuse, car on ne sait réellement jamais où l'on va, ni ce que l'on va rencontrer par la suite. Des montagnes totalement anarchiques !
Sur toute cette traversée, oubliez les sentiers balisés. Aussi, vous avez une diversité de paysages incroyables aussi, entre la mer et le Pays Basque, les zones désertiques et froides de Burgos, les crêtes relativement escarpés de Castilla y Leon et l'arrivée sur les Picos. Puis les zones pastorales Asturiennes vous offrant une belle entrée sur la vie dans ces zones reculées. Puis enfin la Galice, la Bretagne Espagnole, avec ses falaises, ses petites montagnes...
Il faudrait beaucoup plus que ces quelques lignes pour vous décrire cette Trans'cantabrique. Mais je dois vous le dire, d'avoir fait ce tracé et de l'avoir ouvert, cela me rend assez fière, et si vous êtes motivé pour le faire perdurer dans l'avenir, cela me ferait un plaisir fou !
Los montes de Leon
Les montes de Leon, ou les monts de la Province de Leon, si l'on voudrait le traduire en français, sont les derniers sommets de la Cordillère Cantabrique.
Situés juste avant la frontière avec le Portugal, plus au sud, ces montagnes vont être traversé en pleine période hivernale, après un long confinement réalisé à Vigo, lors de la deuxième vague du Covid-19. Même si ses sommets ne sont pas très haut, on peut tout de même se retrouver sur des lignes de crêtes proches des 2000m.
Ici encore, aucun GR n'existe pour traverser ce massif, alors il faut être relativement inventif pour se faufiler dans ce paysage accidenté. De nombreuses sections hors-sentier vont représenter un certain challenge, d'autant que la province de Leon est particulièrement froide en hiver et de bonnes quantités de neige sont attendus sur les cimes.
Les montes de Leon seront réellement les dernières montagnes de cette première saison (à plus de 2000m), avant de redescendre sur le Portugal, et amorcer les derniers km de cette traversée.
Le Portugal par l'intérieur, jusqu'à Lisbonne
L'idée générale sera de traverser le Portugal du nord au sud en passant par l'intérieur des terres, le plus possible sur les petites zones montagneuses qu'il y a et le plus loin des grandes villes possible. En gros, le principe de Ciel Mon Bivouac depuis le début de cette aventure.
L'étude des cartes doit cependant être approfondie et l'itinéraire n'est pas bien clair pour le moment. Je crois que rien de tel sera de parler avec les locaux pour définir au fur et à mesure les détails. L'objectif sera de rejoindre Lisbonne, et à partir de là, de longer la côte jusqu'à l’extrême sud de l'Algarve, par la Ruta Vicentina !
Rota Vicentina
Voilà, chaque chose a une fin, et l'image d'illustration que vous voyez ici marquera très probablement la fin de cette web-série, du moins pour la saison un !
Et quitte à finir quelque chose, autant le finir bien ! Et la Ruta Vicentina devrait me permettre de rejoindre l’extrême sud du Portugal dans du beau, du très beau même !
En effet, la Ruta Vicentina relie plus ou moins Lisbonne (pas vraiment, mais on s'en moque) à la pointe de Sao Vicente, et est réputée comme l'un des chemins de randonnée les plus beaux d'Europe. Ici, pas de montagne en Algarve, mais de belles falaises et une mer déchaînée m’attendront tranquillement, pour finir ce trajet... En attendant de nouvelles aventures !
Le quotidien : la marche !
Orientation
Rythme
Alimentation
Le quotidien : les rencontres et les pauses !
Les rencontres
Hébergement
Montage
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